Les débuts dans le triathlon
Nageur de formation, j’ai commencé le triathlon en 2005. J’intègre le club de St’ Gen’ Tri deux années plus tard, dans lequel évolue entre autre les “juniors” Aurélien Raphaël et Vincent Luis. Je fais un bref passage en D1, ça nage vite, ça tabasse, j’aime pas. Je veux juste sentir l’eau, pas les coups des autres. On ne parlera pas de la course à pied… ça va beaucoup trop vite! Encore une année en D2, puis je finis par basculer sur le long, avec un premier half en 2009 ; j’aime bien, on a un peu plus le temps de prendre sont temps, la nage est posée, c’est cool, go !
Go pour les Ironmans !
2010, je me lance sur IM à Francfort en autocoaching, pas de compteur sur le vélo, pas de montre en càp, tout aux sensations. Je réalise le meilleur temps natation devant les pros, sans m’en rendre compte et je boucle l’épreuve en 9h13′, première qualif et participation à Hawaii 2010. Suite à ça, il y aura un second Francfort en 2012 (DNF problèmes gastriques), Chtriman 2012, Francfort 2013 avec qualif pour Hawaii (pas participé, fracture de la tête radiale 1 mois avant l’épreuve), Nice 2014 puis Hawaii 2014, Zurich 2015 et Hawaii 2015, Klagenfurt 2016, Vichy 2017 et pour finir Hawaii 2018.
Le retour
5 ans sans triathlon et me revoilà de nouveau sur IM à Vitoria cette année 2023, avec une jolie cascade en vélo 🙁
J’ai repris progressivement l’entraînement pour cette course depuis septembre 2022, avec un volume hebdomadaire variant de 8 à 12h jusqu’à fin janvier. Quelques séances de piste (courtes) pour reprendre un peu de vitesse et très peu de séance au seuil en càp pour ne pas se blesser. Concernant le vélo, je suis sur le home trainer d’octobre à avril (séances variant de 40 minutes à 3h voir 4 suivant la période). Ce n’est clairement pas ce qu’il y a de plus convivial, mais c’est ce qu’il y a de plus efficace (et de plus safe !) pour effectuer des séances de qualité. Le travail a été axé sur du HIIT et du développement de la FTP, qui en avait pris un sérieux coup depuis 2018.
Transition en février avec un peu plus de volume et des séances plus axées sur les temps de soutien. Des cycles classiques de 3 semaines de travail et une semaine d’assimilation. Les 4 mois suivants ont été consacrés à la prépa spécifique Ironman. J’ai privilégié le volume pour reprendre un peu de caisse, avec des répétitions d’allure cible et seulement quelques rappels de VMA. Je ne détaillerai pas les volumes pour ne pas effrayer ceux qui veulent se lancer sur la distance. L’investissement est proportionnel à l’objectif que l’on se fixe, on peut terminer un IM en s’entraînant beaucoup moins !
J’essaie pendant la période de préparation spécifique de placer au moins 2 enchaînements par semaine. Il est important d’habituer son corps à cet exercice. Ces enchaînements sont rarement à allure footing, c’est soit de l’allure half, soit de l’allure IM, ou un mix des 2. Tout ça permettra de calibrer son allure pour les courses.
Un autre point très important et à ne pas négliger est la nutrition, surtout sur IM, clairement si c’est pas bien géré, on peut mettre sa course en l’air. Tout comme les enchaînements, il faut tester ça à l’entraînement, mettre au point une stratégie nutrition pour le jour J. Est-ce que je me débrouille seul ou est-ce que je prends les boissons et alimentation de l’orga ? De quelle quantité je vais avoir besoin ? J’ai testé les produits Maurten cette année, le concept est attirant. C’est très cher (Bellouis fait une belle remise) mais il faut avouer que c’est efficace, l’assimilation est très bonne. On peut avec ces produits passer un IM sans manger de solide, au niveau de la digestion c’est intéressant. Si je détaille pour ma course de Vitoria : il faut environ 1g de glucide par kg de masse corporelle et par heure, donc 70g me concernant. Un Gatosport le matin, puis j’ai pris un Maurten 160 (40g glu) juste avant la nat’ en attendant le rolling start. Pour le vélo, j’avais besoin d’environ 350g de glucide, j’ai consommé 4 sachets de Maurten 320 (4*80=320g glu) et j’ai complémenté avec quelques Clif Blocks. J’avais aussi un bidon avec des électrolytes pour l’apport en minéraux. Sur le marathon, un gel 100 tout les 5km avec de l’eau (jusqu’au 25è) et la boisson de l’orga. Ensuite je bascule sur un mix coca / eau et ça passe sans encombre !
Rdv dans un an pour mon prochain IM sur la plus grosse orga au niveau mondial, en espérant cette fois-ci une course pleine 😉
